GENESE D’UN COUP DE BLUES

Il faut bien vous l’avouer, si je poste de temps en temps sur ce blog c’est avant tout par amitié pour mon vieux partenaire abds69 qui a eu le courage dele lancer. Mais soyons honnêtes, j’y trouve aussi mon compte. A savoir que cela me pousse à me mettre un coup de pied au cul et à aller surfer « intelligement » sur la toile à la recherche d’un hypothétique gus ou groupe succeptible de raviver en moi la flamme du Rock’n’Roll. Flamme qui s’était allumée fin des années 80 pour s’embraser réellement dans les années 90 avec l’arrivée du grunge et qui avait réussi à me maintenir en ébulition permanente jusqu’à l’essouflement du post-rock pas loin de 15 ans (et je suis généreux) plus tard…

A part peut-être les White Stripes et Arcade Fire, pas UN groupe ne m’a profondément fait chavirer depuis ces 4-5 dernières années. Ras le cul des Franz Ferdinand et autres clônes qui, passé l’effet de surprise, ont fini par s’autoparodier. Marre de la Brit Pop en général qui ne fonctionne plus que sur des « coups » médiatiques (chanteur drogués, my space heroes). Au States, les p’tits groupes de djeuns sont également superformatés les maisons de disque essaient de nous vendre tantôt du neo hippie, tantôt du Goth Reviaval aussi bien que du métal avec des jeunots qui carburent encore à l’eau précieuse. Et je parle pas de tous ces groupes légendaires qui se reforment…

C’est très difficile d’échapper à tout ça quand on n’est qu’un français moyen perdu au milieu de ce gloubiboulga multimédiatique dont les “proliférateursé ne sont que des VRP à la solde des maisons de disque.

Où trouver l’alternative ? Certainement pas sur les radios qui, avec leur playlist de 20 titres en roulement journalier, arrivent à te faire détester un groupe avant même que le single ne soit mis en vente. Les disquaires ? S’il en reste un, faites-moi signe !!! La presse spécialisée? Cela fait lonftemps que les Inrocks et autres pisse-copies s’écoutent plus écrire qu’ils n’écoutent sérieusement les disques qu’ils chroniquent.

Il reste donc le Net. Avec ses blogs, ses sites tels Youtube et Dailymotion et les surfs sans fin d’un lien à un autre. Parfois, dans un dédale de médiocrité, on tombe sur sur un petit truc sympa. Un p’tit truc qu’on connaissait pas. Un p’tit truc dont on ignorait l’existence.

Alors on a envie de faire partager ce petit instant de bonheur futile. Et on fait un Blog. Et on espère qu’un pauv’ gonze aussi désabusé que soi finira, au bout d’x heures passées à cliquer son mulot, par atterrir dessus et qu’il passera lui aussi un bon moment.

Tout ça pour vous dire qu’aujourd’hui en surfant sur l’actu de Bertrant Cantat qui sera libéré demain, j’ai appris qu’il « aurait écrit sous pseudonyme» des textes pour Julien Doré.

Et ça, ça m’a foutu un putain de coup au moral.

Un commentaire sur « GENESE D’UN COUP DE BLUES »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *