C’est sur ces belles paroles que ma chérie me mit un couteau sous la gorge pour acheter les places du concert de London Grammar au transbordeur. Pas chaud au début, j’avais été finalement plus que convaincu en écoutant en boucle l’album “wasting my young years”. Ratant leur première apparition au Sucre, il y a 6 mois, le Transbo et son son allait pouvoir mettre en valeur la superbe voix d’Hannah Reid.
Le Public ce soir s’avère très divers avec une tendance qui se dessine vers 30-40 ans, pas beaucoup d’ado ouf…
Le groupe formé en 2009 autour d’Hannah et Dan Rothman(guitare) à l’Université de Notthingam, se complête avec Dot Major, le batteur électronique du groupe. Leur premier album sort septembre 2013, et c’est un succès. La voix grave, puissante de la chanteuse mais qui peut montée haut, est un pur enchantement. Je finis par trouver quelques titres redondants mais l’album est bon d’un bout à l’autre. Quel pied. Sur scène, aucune déception, la voix d’Hannah est exceptionnelle, une des meilleures en pop rock assurément.
Légèrement démodé dans ses fringues, l’anglaise n’ a pas pris la grosse tête avec le succès, elle reste simple, volontaire et craquante en parlant du Français Kavinski dont il font une reprise.
Premier titre avec “Darling are you gonna leave me” (ouf j’ai évité le pire); suivez ces mains , une italienne ma parole…Dot percussionne un peu trop pour mon mic !!
“interlude” reste peut-être la chanson la plus émotive du show, dos au public. Quelques temps après, Hannah devra faire une pause de 2 minutes pour régénérer sa voix, preuve d’une sacrée implication.
Enfin un shyer qui m’émeut et qui fait tourner pas mal de tête, y compris celle du tech du son
UPDATE 2015: la venue de Winding Refn à Lyon m’a donné envie de cette vidéo