Alors que je n’entrevoyais pas de date de concert pour Christine and the Queens avant 1 an sur Lyon, un concert inattendu est planifié à la Fnac Bellecour. Une petite queue m’attend rue de la rê, et alors que je prends mon mal en patience, des passants m’interpellent (pourquoi moi ?) pour savoir ce qui se trame; les premières réponses seront du type “c’est Christine la meilleure chanteuse Française actuelle vous ne connaissez pas ?” puis viendront les “c’est la file pour gagner un chèque de 100 000€” etc…Vous comprenez que je suis joueur surtout en sachant que je vais rentrer, ce qui ne sera pas le cas de tous, taille de salle oblige. Ma fille m’accompagne , visiblement moins fan, l’inconsciente !!
CHRISTINE affranchie, s’amuse dans le public, me coince dans l’allée centrale, puis debout sur une chaise, puis contourne le public: un esprit libre dans un corps libre !!!
Héloïse aka CHRISTINE arrive en sautillant de par derrière, pendant que je jette un oeil à la mienne d’Héloîse en train de scoubider des élastiques sur sa chaise. La miss est visiblement de bonne humeur, prête à déconner sur ce showcase de 30 minutes. Pas de musicien, pas de danseur, elle débarque comme à l’époque de Léo ferré, avec sa cassette d’arrangements sous le bras : ce sera donc seule avec sa bande son diffusée par les enceintes.
La setlist est courte mais j’y retrouve une chanson que j’aime et j’admire, Paradis Perdu, une cover très très inspirée de CHRISTOPHE.
CHRISTINE affranchie, s’amuse dans le public, me coince dans l’allée centrale, puis debout sur une chaise, puis contourne le public: un esprit libre dans un corps libre !!!
La demi-heure file à toute allure, j’engrange quelques plans superbes, les gens sont attentifs, un “j’adore Lyon, cette ville”(n’était-elle pas étudiante à ENS Lyon ?) côtoie une promesse de concert plus sophistiqué dans un futur proche.
Whaou je suis amoureux pour la centième fois de ma vie, la musique coule et s’écoule et s’en vient le temps des dédicaces auxquelles toute la salle se plie en faisant une queue aussi longue que celle de l’entrée. Je pars sans attendre avec ma fille impatiente; ravi, ému, hors du temps, mais un peu en reste. Resteront ces instants fugaces que seul le digital sait (mal) capter…
Une deuxième vidéo avec cette fois Half Ladies.
Enfin le titre emblématique de la miss, Saint Claude, plus mon préféré, dont le clip ne m’impressionne pas non plus. En plus l’expo automatique ne me réussit pas ce jour là, dommage(j’étrennais un nouvel appareil). Son innocence et sa juvénilité sur scène contrastent avec une maitrise de ses créations offline; intéressant; une grande artiste…
Pour ceux qui veulent approfondir le personnage, l’interview Fnac ci-après et celle donnée à France Inter ICI:
Une galerie du concert:
Chaleur humaine – Christine And The Queens